Des montres connectées pour anticiper le coronavirus, comment ça marche ?
L’avènement du coronavirus a poussé à de nombreuses réflexions. Ces dernières sur le plan technologique se sont orientées dans le sens de la recherche de solutions contre la propagation du virus. Ainsi, ont vu le jour des montres connectées spécifiques pour anticiper le mal.
La détection de changement de fréquence cardiaque
Les montres connectées grâce à leurs fonctionnalités diverses renseignent sur la variation de la fréquence cardiaque des individus qui les portent. En effet, ces appareils se basent sur le rythme du porteur sur une longue période pour déterminer une ligne de base normale. En d’autres termes, l’appareil électronique connecté établit un standard de fonctionnement du système immunitaire au repos. Ce modèle est obtenu par une analyse sur plusieurs jours de la variation en fonction du temps de chaque battement cardiaque.
Après cette phase, chaque modification du rythme sera analysée par rapport à la référence. Lorsqu’il y a inadéquation prolongée, le système de la montre considère qu’il y a eu variation de la fréquence cardiaque. Ainsi, le porteur est considéré comme à risque. Il se doit alors de prendre les dispositions idoines et de réaliser un test PCR pour confirmation ou infirmation.
Les résultats des études avec des montres connectées
Plusieurs études ont été menées pour tester la capacité de détection et d’anticipation de ces appareils électroniques.
La première étude fut l’œuvre des chercheurs de l’hôpital Mount Sinaï. Elle fait intervenir plusieurs centaines de personnels de santé qui ont été équipés de la montre connectée d’Apple. Les résultats de ces études montrent que les appareils électroniques ont décelé des variations de fréquences cardiaques chez des personnels. Ceux-ci ont effectivement eu des symptômes de la maladie environ 7 jours après les premiers avertissements de leurs montres connectées.
Outre ces études, il existe d’autres générations de montres qui, grâce à leur oxymétrie de pouls, mesurent le taux sanguin d’oxygène. Ce dernier est un indicateur important de problèmes respiratoires.